Dans la communauté rurale de Palmarin, les activités touristiques prennent de plus en plus de l'ampleur. Elles arrivent même à supplanter la pêche et l'agriculture et, dans une moindre mesure, l'élevage qui ont toujours constitué les principales sources de revenus des populations de Palmarin.
Palmarin est devenu un nouveau pôle d'attraction touristique. Tout le long de la plage, naissent des campements privés qui, souvent, font appel à la main-d'œuvre locale. C'est pourquoi certaines personnes ont tendance à abandonner la mer et les champs pour servir dans les campements. Elles sont recrutées en tant que gardiens, cuisiniers, serveurs, chauffeurs, etc. Mais le contact avec le monde touristique favorise la dégradation des mœurs dans la localité.
Concernant la gestion du foncier face à la prolifération des campements touristiques, avant l'implantation d'un campement, le promoteur doit se livrer à des préalables administratifs. Avec le service domanial, on étudie la faisabilité du projet avant de délivrer une autorisation de construction.
Tourisme
Les potentialités touristiques de la collectivité locale de Palmarin ne sont plus à démontrer. Etant une presqu’île, la beauté de son paysage et la clémence de son climat maritime, une plage à perte de vue en font une zone indiscutablement touristique. Les touristes y sont attirés par l’écosystème de la mangrove, les multiples bolongs où la pêche y est pratiquée. La collectivité est aussi bien dotée en infrastructures touristiques particulièrement la zone 1 de Ngalou et Sessène. Nous avons pour la collectivité locale : deux (02) hôtels, quatorze (14) campements, dix (10) bars/restaurants, vingt deux (22) résidences. Du côté des hôteliers aussi on note une bonne organisation, il reste la promotion du concept d’éco village pour un tourisme présentant des retombées positives sur la collectivité locale, sur les individus et son environnement naturel.