Les habitants originaires du village ont des liens de parenté plus ou moins éloignés dans les lignées maternelles. Dans ce terroir Sérère de la Petite Côte, la filiation se fonde sur un système matrilinéaire. Pour retrouver les ascendants et le lien de parenté, on remonte la généalogie matrilinéaire.
En causant avec les anciens, vous apprendrez les principales pales lignées matrilinéaires du terroir de Palmarin, notamment les " Fouma ", " Yokam ", " Diakhano, " Yaale ", " Faata Faata " et les " Sooss ", entre autres. A priori, il n'y a aucune discrimination entre ces lignées, même si elle se distinguent bien. Une tradition survit encore avec quelques difficultés de nos jours : c'est celle des récitations qui énumèrent la lignée maternelle en remontant l'arbre généalogique jusqu'aux arrières grands-mères. Il est surtout question, dans ces récitations, de pouvoir s'identifier au groupe, notamment en situant les liens de parentés à partir de son propre nom et de celui de sa génitrice : " Berna, Coumba " (c’est-à-dire Berna fille de Coumba), "Coumba, Tening", "Tening, Ndiakhé" etc… Au village, on apprend encore ces comptines aux enfants à 5 ans, dés qu'ils savent parler distinctement et cela permet à tous les coups de savoir à quelles branches de l'arbre généalogique se situe la parenté.